• Bonjour à tous !!!

     

    Comme vous avez du le constater, notre blog présente quelques soucis d’utilisation…

     

    Après des litres de café, nuits courtes et agitées, étude de manuels d’utilisation, un constat s’impose : On ne se contentera pas d’à peu près, ce sera impeccable ou rien !

     

    Donc, nous allons vous demander de respirer tranquillement, non pas de gros mots ;) et de patienter encore un peu avant de pouvoir nous retrouver tous dans un espace virtuel agréable qui favorisera les échanges, et qui surtout ne vous donnera pas envie de jeter les bras au ciel en hurlant ;)

     

    Vous, votre soif de vérité et de changement, êtes trop importants pour se contenter de demi mesure ! Et nous espérons que  vous approuverez  notre décision de mettre ce blog en stand by, le temps de trouver un autre hébergeur plus en accord avec nos objectifs d’information, de rencontre et d’action.

     

    A ce sujet, n’hésitez pas à nous faire part de vos astuces et de vos conseils : Nous sommes 3 à animer le blog, mais nous ne souhaitons que vous représenter tous.

     

    Pas de panique : il y en a pour quelques jours, tout au plus : Nous travaillons d’arrache pied pour vous retrouver le plus rapidement possible dans des conditions optimales.

     

    Et en attendant, n’hésitez pas à lever un verre bien frais à notre santé et à profiter de ce début de vacances pour les chanceux en congé !!!

     

     Contact pour vos suggestions: windshift1301@live.fr


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  • On l'a lu souvent, mais ça ne fait pas de mal de le rappeler ;)

    Imaginez une marmite remplie d’eau froide dans laquelle nage tranquillement une grenouille. Le feu est allumé sous la marmite, l’eau chauffe doucement. Elle est bientôt tiède. La grenouille trouve cela plutôt agréable et continu de nager. La température continue de grimper. L’eau est maintenant chaude. C’est un peu plus que n’apprécie la grenouille, ça la fatigue un peu, mais elle ne s’affole pas pour autant. 

    L’eau est cette fois vraiment chaude; la grenouille commence a trouver cela désagréable, mais elle s’est affaiblie, alors elle supporte et ne fait rien. La température continue de monter, jusqu’au moment où la grenouille va tout simplement finir par cuire et mourir.

    Si la même grenouille avait été plongée directement dans l’eau à 50 degrés, elle aurait immédiatement donné le coup de patte adéquat qui l’aurait éjectée aussitôt de la marmite.

    Cette expérience montre que, lorsqu’un changement s’effectue d’une manière suffisamment lente, il échappe à la conscience et ne suscite la plupart de temps aucune réaction, aucune opposition, aucune révolte.

    Si nous regardons se qui se passe dans notre société depuis quelque décennies, nous subissons une lente dérive à laquelle nous nous habituons.

    Des tas de choses qui nous auraient horrifiés il y a 20, 30 ou 40 ans, ont été peu à peu banalisés, édulcorées, et nous dérangent mollement à ce jour, ou laissent carrément indifférent la plupart des gens.

    AU NOM DU PROGRÈS et de la science, les pires atteintes aux libertés individuelles, à la dignité du vivant, à l’intégrité de la nature, à la beauté et au bonheur de vivre, s’effectuent lentement et inexorablement avec la complicité constante des victimes, ignorantes ou démunies. Les noirs tableaux annoncés pour l’avenir, au lieu de susciter des réactions et des mesures préventives, ne font que préparer psychologiquement le peuple à accepter des conditions de la vie décadente, voire DRAMATIQUE. LE GAVAGE PERMANENT d’information de la part des médias sature les cerveaux qui n’arrivent plus à faire la part des choses. Lorsque j’ai annoncé ces choses pour la première fois, c’était pour demain. Là, C’EST POUR AUJOURD’HUI.

    Alors si vous n’êtes pas, comme la grenouille, déjà à moitié cuit, donnez le coup de patte salutaire avant qu’il ne soit trop tard.

    Olivier Clerc, écrivain et philosophe

    Source : http://carfree.free.fr/index.php/2008/07/25/le-syndrome-de-la-grenouille/


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  • Très intéressant de signer un contrat pour prolonger de 4 années un déficit  !!!

    Le déficit devrait être inférieur de moitié par rapport à celui enregistré ces dernières années

    SPA Le vicomte Etienne Davignon et les dirigeants de Spa Grand Prix ont proposé à Bernie Ecclestone, patron de la F1, de prolonger de quatre ans la Formule 1 à Spa-Francorchamps, révèle samedi le quotidien L'Echo.

    Etienne Davignon, président de Spa Grand Prix, a confirmé avoir soumis "un projet raisonnable d'un Grand Prix annuel à Francorchamps". 

    L'objectif est d'arriver à tout boucler pour communiquer la bonne nouvelle au plus tard fin août-début septembre, lors du GP 2012 à Francorchamps.

    Il est question de signer un nouveau contrat d'organisation d'une édition annuelle du GP après 2012, année d'échéance du bail actuel. 

    Le nouveau bail serait de quatre ans et le déficit devrait être inférieur de moitié par rapport à celui enregistré ces dernières années (5,4 millions d'euros).

    Pour atteindre l'objectif d'un déficit de 2 millions d'euros par an, les auteurs demandent à Bernie Ecclestone une réduction du prix du plateau, qui passerait de 17 à 15 millions d'euros.

    La piste d'une édition une année sur deux dès 2013, en alternance avec la France, est tombée à l'eau depuis l'élection de François Hollande, ajoute le quotidien.

    Pour l'instant la vente de tickets pour le GP de 2012 s'annonce prometteuse, avec près de 20 pc de tickets vendus en plus à ce stade par rapport à la même période en 2011.

    Source : http://www.dhnet.be/sports/formule-1/article/400071/prolonger-la-f1-de-4-ans-a-spa-francorchamps.html#comments


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  • Lorsqu’un huissier vient recouvrir une dette, il a le droit de presque tout saisir hors ce qui est « biens mobiliers nécessaires à la vie et au travail du saisi et de sa famille » (loi du 9 juillet 1991). Dans cette logique, un chômeur s’était fait saisir son ordinateur pour rembourser une partie de ses dettes. Seulement, ce dernier a contesté cette saisie en arguant qu’il lui serait très difficile de retrouver un emploi sans ordinateur. L’affaire a alors été jugée par la cour d’appel d’Aix en Provence en mai 2010. Les juges lui ont donné tort, au motif que l’ordinateur ne pouvait pas être utilisé à des fins professionnelles puisque son propriétaire était au chômage. Un raisonnement imparable, vous en conviendrez… Seulement, cet homme n’en est pas resté là et a alors saisi la Cour de cassation. Celle-ci lui a finalement donné raison en partant du principe qu’un ordinateur devait être « assimilé à un instrument nécessaire à l’exercice personnel d’une activité professionnelle « . Et grâce à ce jugement, l’ordinateur d’un chômeur est dorénavant un bien insaisissable (arrêt du 28 juin 2012).


    Source : http://geekattitu.de/2012/06/29/lordinateur-dun-chomeur-est-maintenant-un-bien-insaisissable/


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  • La découverte fin 2010 d’importantes réserves de gaz naturel dans les eaux israéliennes en Méditerranée a incité les pays voisins à inspecter de plus près leurs propres eaux. Les résultats montrent que l’ensemble de la Méditerranée orientale regorge d’immenses réserves de pétrole et de gaz inexploitées. Ceci a d’énormes conséquences politiques, géopolitiques, économiques et pourrait avoir aussi des conséquences militaires.

    Les premières explorations ont confirmé que les réserves en pétrole et en gaz étaient impressionnantes partout dans les eaux au large de la Grèce, de la Turquie, de Chypre et de la Syrie.

    Le sirtaki énergétique grec

    Avec la crise financière désastreuse que connaît le pays, il n’est pas surprenant que le gouvernement grec se soit sérieusement mis à chercher du pétrole et du gaz. Depuis qu’il en a trouvé, le pays s’est mis à danser un curieux ballet avec le FMI et les gouvernements de l’Union européenne, une sorte de « sirtaki de l’énergie » afin de savoir qui contrôlera ces immenses découvertes et donc, qui en bénéficiera en dernier ressort.

    En décembre 2010, alors qu’il semblait que la crise grecque pouvait encore être résolue sans plans de sauvetage géant ou privatisations, le ministère grec de l’Énergie a constitué un groupe d’experts afin étudier les perspectives en matière de pétrole et de gaz dans ses eaux. L’industrie pétrolifère et gazière du pays a commencé à augmenter ses investissements après une première petite découverte de pétrole en 2009. Des études géologiques plus importantes ont alors été conduites. Les premières estimations révélèrent que la quantité de pétrole au large des côtes grecques dépasserait 22 milliards de barils dans la mer Ionienne à l’ouest et quelque 4 milliards de barils dans le nord de la mer Égée, à l’est. 

    Les parties sud de la mer Égée et de la mer de Crète ne sont pas encore explorées et les chiffres pourraient in fines’avérer être beaucoup plus élevés. Un précédant rapport du Conseil National Grec pour la Politique Énergétique annonçait : « La Grèce est l’un des pays les moins explorés en Europe au regard des réserves d’hydrocarbures potentielles » . Selon l’analyste Aristote Vassilakis, « les enquêtes mesurant la quantité de gaz naturel ont évalué les réserves à 9 000 milliards de dollars » . Même si une petite partie seulement de ceci était disponible, cela suffirait à transformer radicalement les finances de la Grèce et de toute la région.

    David Hynes, l’expert en ressources pétrolières de l’Université de Tulane (Nouvelle-Orléans) a confié récemment à un auditoire à Athènes que la Grèce pourrait potentiellement résoudre sa crise et rembourser toute la dette publique via l’exploitation des nouveaux gisements de gaz et de pétrole découverts. Il estime que cela pourrait rapporter au pays plus de 300 milliards d’euros sur 25 ans. Mais au lieu de cela, le gouvernement grec est contraint d’accepter des remaniements ministériels, des réductions de salaires et des suspensions du versement de retraites pour obtenir un deuxième prêt de la part l’UE et de du FMI, ce qui ne fera que conduire le pays plus profondément encore sur le chemin du déclin économique. 

    Il est notoire que les dirigeant du FMI et de l’UE, et notamment d’Allemagne, demandent que la Grèce vende ses ports et ses entreprises publiques, parmi lesquelles bien sûr les compagnies pétrolières d’État, afin de réduire sa dette. Dans le meilleur des cas, la vente des actions rapporterait au pays 50 milliards d’euros [5]. Les plans prévoient que l’entreprise publique de gaz naturel, DEPA, privatise 65 % de ses actions pour rembourser la dette. Les acheteurs viendraient probablement de l’extérieur du pays, comme ce fut le cas pour d’autres entreprises grecques dans la même situation.

    Le problème, au-delà de la demande du FMI que la Grèce brade ses ressources pétrolifères, réside dans le fait que la Grèce n’a pas déclaré de Zone Économique Exclusive (ZEE) comme la plupart des autres pays qui forent pour trouver du pétrole. Il y avait peu de besoins jusqu’alors. Une ZEE confère à l’État des droits spécifiques relatifs aux richesses du sous-sol dans ses eaux déclarées en vertu de la Troisième Convention des Nations Unies sur le Droit de la Mer, entrée en vigueur en Novembre 1994. En vertu de celle-ci, une nation peut prétendre à une ZEE jusqu’à 200 milles marins de ses côtes.

    La Turquie a déjà déclaré qu’elle considérerait comme un « acte de guerre » le fait que la Grèce fore plus loin dans la mer Egée [8]. Jusqu’à présent cela n’avait pas prêté à conséquences car aucune réserve de pétrole ou de gaz n’étaient connues. Désormais il s’agit d’un tout autre enjeu.

    Evangelos Kouloumbis, ancien ministre de l’Industrie a récemment déclaré que le pays pourrait « couvrir 50 % de ses besoins avec le pétrole découvert dans les champs offshore de la mer Egée, et le seul obstacle est l’opposition turque vis à vis d’une éventuelle exploitation grecque ».

    Hillary aussi sait danser

     

    En juillet 2011, Washington a rejoint le sirtaki énergétique grec. La secrétaire d’État Hillary Clinton s’est rendue à Athènes en ayant en tête les questions énergétiques. Elle était accompagnée de son envoyé spécial pour l’énergie eurasiatique, Richard Morningstar. Morningstar a été le conseiller spécial du président Bill Clinton, chargé de la diplomatie énergétique dans le bassin capien, et l’un des agents stratégiques de Washington dans les batailles géopolitiques visant à démembrer l’ex-Union soviétique et à faire encercler la Russie alors plongée dans le chaos par d’anciens États de l’URSS pro-OTAN.

    Morningstar et le très controversé Matthew Bryza ont été les principaux architectes à Washington des projets étasuniens d’oléoducs et de gazoducs consistant à couper la Russie et ses ressources en gaz de l’Union Européenne. Bryza est un opposant déclaré à l’oléoduc russe South Stream qui passe à travers les pays de l’Est de la Méditerranée . Clairement l’administration Obama n’est pas neutre concernant les nouvelles découvertes de pétrole et de gaz. Trois jours après qu’Hillary ait quitté Athènes, le gouvernement grec a proposé la création d’une nouvelle agence gouvernementale pour gérer les appels d’offre en matière de prospections et de forages.

    Morningstar est le spécialiste étasunien de la guérilla économique contre la politique énergétique russe. Il fut décisif dans la maintient du controversé oléoduc BTC qui part de Bakou, rejoint Tbilissi en Géorgie et va jusqu’au port Turc de Ceyhan, une coûteuse entreprise conçue uniquement pour éviter un transit via la Russie. Il a ouvertement proposé que la Grèce et la Turquie abandonnent leurs différents historiques concernant Chypre, ainsi que de nombreuses autres questions et s’entendent pour gérer conjointement leurs réserves de pétrole et de gaz en mer Egée. Il a également dit au gouvernement grec qu’il devait oublier la coopération avec Moscou sur le gazoduc South Stream ainsi que le projet de gazoduc Bourgas-Alexandroupolis .

    Selon un rapport de l’analyste politique Aristote Vassilakis publié en juillet 2011, l’objectif de Washington en poussant ainsi la Grèce et la Turquie à unir leurs forces sur le pétrole et le gaz réside dans le partage prévu des revenus de ces exploitations. Selon son rapport, Washington propose que la Grèce obtienne 20 % du chiffre d’affaires, la Turquie 20 % et la société états-unienne Noble Energy, société qui a déjà assuré le forage dans les eaux israéliennes et au large des cotés grecques, obtiendrait la part du lion, c’est à dire 60 % .

     Bill, l’époux de la secrétaire d’État Hillary, est lobbyiste à Washington pour le compte de Noble Energy. 

    (…)

    par F. William Engdahl 

    Source et suite : http://www.voltairenet.org/Tensions-croissantes-pour-l


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  • En Suisse, le gouvernement n'entend pas interdire le pesticide de Syngenta pour l'instant.

    Le pesticide Cruiser OSR, utilisé pour le colza et accusé de contribuer au déclin des colonies d'abeilles, est définitivement interdit en France. L'autorisation de mise sur le marché a été retirée, a annoncé vendredi le ministre de l'Agriculture Stéphane Le Foll.

    Début juin, le ministère avait indiqué qu'il était favorable à cette interdiction à la suite d'un avis de l'Agence sanitaire pour l'alimentation et l'environnement (Anses), qui pointait l'impact néfaste sur les abeilles d'une des molécules actives du Cruiser, le thiaméthoxam. Les arguments donnés par la société bâloise lors de la procédure contradictoire ne remettent pas en cause l'avis de l'Anses, a expliqué le ministre: «Donc, je confirme l'interdiction».

    La procédure a été respectée, a-t-il également précisé. Le groupe agrochimique bénéficiait de 15 jours pour faire part de ses observations.

    L'avis de l'Anses avait été demandé fin mars par le précédent ministre de l'Agriculture Bruno Le Maire après la publication dans la revue «Science» d'une étude française attestant d'effets nuisibles du thiaméthoxam sur les abeilles.

    Les abeilles qui consomment du nectar contenant la molécule à faible dose seraient susceptibles de troubles du comportement affectant leur capacité à revenir à leur ruche. Cet effet pourrait contribuer au déclin des colonies concernées, selon l'Anses.

    Toujours autorisé en Suisse

    En Suisse, le gouvernement n'entend pas interdire le pesticide pour l'instant. Des recherches en cours sur sol helvétique doivent d'abord être terminée, a précisé le conseiller fédéral Johann Schneider-Ammann durant la dernière session parlementaire.

    Ces évaluations, actuellement menées par l'Office fédéral de l'agriculture (OFAG), permettront de décider si de nouvelles prescriptions sont nécessaires, a ajouté le ministre. Les mesures qui seront prises en Europe seront également étudiées.

    Une enquête a effectivement démontré la nocivité du thiamétoxam dans la plaine du Rhône pour 88 colonies. Mais le chef du Département fédéral de l'économie a souligné que les méfaits dus à cet insecticide étaient sans commune mesure avec les 100'000 colonies perdues en raison du parasite varroa.

    Source : http://www.tdg.ch/economie/pesticide-syngenta-definitivement-interdit-france/story/27164650


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  • Electrabel paye très peu d’impôts

    Electrabel a réalisé l’an dernier un bénéfice près de moitié supérieur à celui obtenu en 2010, mais doit payer très peu d’impôts sur celui-ci, révèle De Morgen.

    La maison-mère GDF Suez ne publie pas les chiffres annuels d’Electrabel à part, mais ils sont toutefois disponibles via la Banque Nationale.

    Il en ressort que le bénéfice imposable d’Electrabel a augmenté de 48 % pour atteindre 1,2 milliard d’euro. C’est principalement la conséquence de résultats exceptionnels positifs pour la filiale.

    Electrabel paye 12,5 millions d’euros d’impôts sur les bénéfices, ce qui revient à un taux d’imposition de 1,05 %. Le tarif normal pour l’impôt sur les sociétés est de 33,99 %.

    Electrabel paye également une taxe sur la production d’énergie nucléaire de 212 millions d’euros, 98 millions d’euros pour des taxes spécifiques aux entreprises et 390 millions d’euros de TVA. Electrabel peut toutefois déduire fiscalement la taxe sur le nucléaire.

    (Belga)

    Source : http://www.lesoir.be/actualite/economie/2012-06-29/electrabel-paye-tres-peu-d-impots-924024.php


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  •  

    N'ayant pas vu cette information sur le net et encore moins dans les médias télévisuels, je viens faire suivre cette information venant de la ligue de défense des conducteurs car elle a besoin que quelqu'un se fasse l'écho de leur démarche, bien à vous.

    Cher ami,
    Voilà un scandale qui, s'il était connu d'un grand nombre de Français, ferait sans doute une onde de choc à travers tout le pays...
    Vous savez sans doute que le gouvernement a récemment publié un décret qui oblige chaque automobiliste à détenir dans sa voiture un éthylotest – enfin deux, l'un pour se tester en cas de doute, et l'autre à présenter aux gendarmes en cas de contrôle.
    Officiellement, le but est de lutter contre l'alcoolisme au volant. Tout le monde aimerait voir moins de drames sur la route liés à l'alcool, c'est incontestable. Mais je vais vous montrer qu'il s'agit de bien autre chose ici...
    L'affaire est tellement scandaleuse qu'il fallait absolument que je vous envoie un mail pour vous informer !
    Alors, voilà ce qui se passe :
    En juillet, une association, "I-Test" se crée pour militer en faveur d'éthylotests obligatoires dans toutes les voitures. Ils interpellent le Ministre de l'Intérieur, Claude Guéant, et hop quelques mois plus tard le décret sort. La nouvelle infraction est créée, avec une amende de 17 euros à la clef.
    Quand on sait qu'il faut des années d'habitude pour obtenir quoi que ce soit quand on est une association, nous avons été saisis par cette rapidité !
    Vous le savez, ici à la Ligue de Défense des Conducteurs, nous enquêtons depuis plus de trois ans sur la répression routière – il ne nous a pas fallu longtemps pour découvrir le pot aux roses !
    Qui sont les membres de cette "association" ? S'agit-il, comme on aurait pu le croire, d'un collectif de familles qui ont perdu un proche sur la route à cause d'un chauffard qui avait trop bu ?
    Pas du tout : ce sont tout simplement... des fabricants d'ethylotests ! Le Président de "l'association" est chargé de mission chez Contralco, le plus grand fabricant d'éthylotests chimiques (les fameux "ballons").
    Et là, il vient de réussir un coup de maître : assurer à sa boîte un marché 100 % garanti sur 38 millions de voitures !
    Le calcul est vite fait : 38 millions de voitures x 2 éthylotests à 1€ pièce = 76 millions d'euros garantis dès l'application du décret en juillet prochain.
    Mieux : le décret comporte une obligation de norme NF pour les éthylotests... norme que cette entreprise est la seule à avoir !
    Voilà : un marché juteux, 100 % garanti, qui va rapporter des millions à une grosse entreprise...
    ... Et nous, on vient nous dire que c'est pour notre sécurité ? Et que si l'éthylotest venait à manquer dans notre boîte à gants, ce serait tellement grave qu'on devrait payer une amende ?
    Franchement, de qui se moque-t-on ?
    C'était déjà la même chose avec les radars : au départ ils sont venus nous dire que c'était pour notre sécurité, et il n'y avait pas de raison de ne pas y croire. Enfin, au début...
    Car vu les bénéfices colossaux que raflent maintenant, chaque année, les grandes entreprises qui installent et entretiennent les radars (plus de 200 millions d'euros par an, directement issus de vos PV), qui peut encore venir nous parler de sécurité ??
    Année après année, les pouvoirs publics tirent un peu plus sur la corde, en se disant que ça va passer, que les Français ne vont rien dire... Alors depuis 2003 et la mise en place des premiers radars vitesse, on a eu les radars feu rouge, les radars tronçon, les radars discriminants, les radars "zones de chantier", les radars mobiles embarqués dans des véhicules en mouvement, etc... L'Etat fait rentrer de plus en plus d'argent, et la cagnotte des entreprises productrices de radars gonfle, gonfle...
    Ces entreprises sont devenues tellement puissantes que, désormais, elles ne se cachent même plus pour faire leurs magouilles : le fameux lobbyiste qui vient d'obtenir le marché du siècle, avant de se lancer dans le business de l'éthylotest, dirigeait une société de radars ! C'est même lui qui a vendu les premiers radars feu-rouge au gouvernement !
    Quelques entreprises bien placées veulent grossir facilement leur chiffre d'affaire sans prendre de risque, ils sollicitent les pouvoirs publics, lesquels nous jouent la carte de la sécurité routière, et hop le tour est joué, le business est installé, et vous êtes ses clients forcés.
    Comment en est-on arrivés là ? Tout simplement parce qu'à chaque fois qu'ils tiraient un peu plus sur la corde, aucune voix ne s'élevait assez fort pour que ça fasse scandale et que ça s'arrête.
    Mais tout cela n'a que trop duré : quel autre business vont-ils réussir à implanter demain ? L'éthylotest anti-démarrage obligatoire dans toutes les voitures (coût : 1000 euros par véhicule) ? Des boîtes noires comme dans les avions, ou la géolocalisation obligatoire ?
    Ne vous en faites pas pour eux : ils trouveront toujours un prétexte de sécurité routière pour donner mauvaise conscience à ceux qui voudraient contester.
    En vérité, c'est eux qui devraient avoir honte de leurs pratiques. Agiter sous le nez des gens des images horribles d'accidents, profiter du deuil des familles des victimes, pour engraisser un business juteux, ce sont des pratiques inqualifiables ! Mais tant que des millions de Français ne leur auront pas fait savoir à quel point ils sont indignés, rien ne les arrêtera.
    Notre atout, en tant que simples citoyens, c'est que les élections approchent et qu'aucun candidat ne peut se permettre d'ignorer la colère de plusieurs millions de Français. Nous devons mettre, sur chacun des candidats en campagne, une pression telle que le Président qui sortira des urnes n'aura pas d'autre choix que de faire cesser ces pratiques honteuses.
    Nous devons agir dès maintenant, c'est pourquoi je vous demande de faire deux choses simples mais essentielles :
    --- Signez la pétition aux candidats que vous trouverez sur ce lien. Dans quelques jours, je veux pouvoir amener à chaque candidat plusieurs centaines de milliers de signatures, puis le double la semaine prochaine, et encore plus la semaine suivante, pour leur coller une telle pression avant l'élection qu'ils ne pourront pas l'oublier une fois élus ;
    --- M'aider à faire connaître ce scandale au plus grand nombre de Français possible, en transférant ce message à tous vos amis, vos proches, ou vos collègues. Ne les laissez pas tomber dans le piège de la propagande des pouvoirs publics qui utilisent la sécurité routière comme un alibi pour engraisser un business juteux.
    Je vous remercie.
    Bien cordialement,
     
    Christiane Bayard 
    Secrétaire Générale
    Ligue de Défense des Conducteurs
    LIGUE DE DEFENSE 
    DES CONDUCTEURS 
    Stop à la répression absurde 
    Oui à une conduite responsable
    116, rue de Charenton 75012 PARIS
     

    Source : http://www.agoravox.fr/tribune-libre/article/la-grande-arnaque-113960


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  • RDC : Alerte à la peste !

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

    La peste des petits ruminants (PPR), virulente maladie qui affecte les chèvres et les moutons, a déjà provoqué la mort de 75 mille de ces animaux en République Démocratique du Congo. L’Organisation des Nations-Unis pour l’Alimentation et l’Agriculture (FAO) a annoncé, dans un communiqué de presse, que la mobilisation d’une aide d’urgence est nécessaire en RD Congo afin de freiner la rapide propagation de la maladie. En effet, cette peste animale met en péril la sécurité alimentaire du pays et menace de se répandre dans les pays du sud de l’Afrique.

    Selon les estimations officielles, un million de chèvres et 600 mille moutons risquent de contracter la maladie. D’après la FAO, ce sont habituellement les paysans les plus pauvres qui élèvent les moutons et les chèvres. Ces paysans ont moins de possibilité d’encaisser les pertes énormes engendrées par cette maladie et risquent de perdre tous leurs biens avec la mort de leur bétail. L’épidémie que vit aujourd’hui la RD Congo est annoncée comme la pire jamais connu par le pays, toujours d’après les informations de la FAO. L’organisation recommande donc aux éleveurs de moutons et chèvres d’éloigner leur bétail des villages contaminés et de les garder dans des endroits où la maladie ne s’est pas encore déclarée.

    Une mission d’urgence du Centre de Gestion de Crise- Hygiène animale, en collaboration avec la FAO et l’Organisation Mondiale de l’Hygiène Animale (OIE), informe que, à peine déclarée, la maladie est déjà mortel (86% de mortalité chez les chèvres). La FAO, à travers son plan d’urgence, apportera des fonds afin de vacciner 500 mille chèvres et moutons dans les zones encore non touchées par la maladie. Le mouvement des animaux sera également limité, les empêchant de se déplacer dans les pâturages communaux et interrompant temporairement la vente et le transport d’animaux.

    La RD Congo est infectée par ce virus depuis 2008 et les pays voisins, comme le Congo, le Gabon, le Kenya et la Tanzanie, sont également touchés par la PPR.  La Communauté de Développement de l’Afrique Australe, qui comprend L’Angola, le Botswana et la Zambie, ont fait du contrôle de la propagation de la PPR une priorité nationale. Dans les pays les plus vulnérables du monde, son éradication est considérée comme clé afin de réduire la pauvreté. 

     

    Source : http://www.afriquinfos.com/articles/2012/6/27/alerte-peste-205136.asp


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  • Tour Eiffel

    TOUR EIFFEL - Une femme a tenté de se suicider en escaladant l'un des piliers de la Tour Eiffel lundi matin. Dimanche soir, un homme s'est tué alors qu'il escaladait le monument. Il semble qu'il se soit suicidé.

    Selon leparisien.fr, la femme, âgée d'une trentaine d'années, est parvenue à grimper à plusieurs mètres de haut malgré l'intervention rapide de la police.

    Récupérée par le Groupe de recherche et d'intervention en milieu périlleux (Grimp) sur l'un des piliers, a été redescendue au sol via hélitreuillage par hélicoptère. Elle a été transportée à l’hôpital européen Georges-Pompidou dans le XVe arrondissement.

     

    Source : http://www.huffingtonpost.fr/2012/06/25/une-femme-tente-de-se-suicider-escalade-tour-eiffel_n_1623454.html


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  • Un homme de 45 ans, employé de la banque Agricole grecque (ATE) en cours de restructuration, s'est suicidé jeudi en sautant du haut du rocher de l'Acropole, a-t-on appris de source policière.

    "L'homme a sauté et il est tombé sur le théâtre antique de Dionyssos juste en dessous", a indiqué le garde à l'AFP. "Il était seul et présentait le comportement de quelqu'un de dérangé" a-t-il ajouté.

    Les faits se sont déroulés à 09H30 locales (06H30 GMT), heure d'affluence touristique sur les lieux.

    Grièvement blessé à la tête après une chute de plus de 100 mètres, l'homme a été aussitôt transféré à un hôpital d'Athènes avant de succomber à ses blessures trois heures plus tard.

    Il s'était rendu à son travail jeudi matin avant de dire à ses collègues "qu'il sortait pour revenir un peu plus tard", selon la source policière.

    La police a découvert sur lui une note où était inscrit son nom, ce qui a permis de trouver qu'il s'agissait d'un salarié de la banque agricole.

    Les suicides sont en hausse en Grèce, un pays qui traverse sa cinquième année de récession consécutive et où plus d'un million de personnes sont sans emploi (plus de 22%), dont plus de la moitié des jeunes entre 15-24 ans.

    La banque agricole grecque (ATE) qui a échoué deux fois aux stress test des banques européennes, est en situation difficile, en voie de recapitalisation et restructuration avant une ouverture de capital au privé prévue pour 2013.

    L'annonce des résultats du premier trimestre de cette année, a été reportée pour fin juin au lieu de mai, pour que la banque puisse élaborer son plan de restructuration, qui pourrait être annoncé dans les prochains jours.

    L'état grec détient 76% de ATE, dont 25% doivent être vendus en 2013 dans le cadre d'un vaste programme de privatisation également annoncé par le gouvernement grec pour réduire sa dette.

     

    Source : http://www.liberation.fr/depeches/2012/06/28/grece-un-homme-tente-de-se-suicider-en-sautant-du-haut-de-l-acropole_829751


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  • La parenthèse électorale refermée, le chef de l'Etat et le Premier ministre voient leur cote de confiance très nettement chuter en un mois dans le baromètre CSA pour « Les Echos ».

     

    Nouvelle hausse du chômage, recul historique du pouvoir d'achat, gel des dépenses publiques, alourdissement de la fiscalité : après une longue parenthèse électorale, les Français reviennent aux dures réalités. Et leur humeur à l'égard de l'exécutif s'en ressent. Dans notre baromètre CSA, François Hollande et Jean-Marc Ayrault voient leur cote de popularité très nettement chuter. Une première alerte.

    La proportion de sondés faisant confiance au président de la République recule de 7 points en un mois, à 51 % tandis que la part de ceux ne lui faisant pas confiance grimpe de 8 points, à 44 %. Le décrochage est encore plus marqué pour le Premier ministre, qui perd 7 points de bonnes opinions, à 49 %, et gagne 10 points de mauvaises opinions à 41 %. Et tous les ministres du baromètre voient leur image se dégrader de 2 à 5 points : Laurent Fabius est celui qui limite le plus la casse ; chargé de la politique économique, Pierre Moscovici est logiquement le plus sanctionné.

    « Le retour sur terre est douloureux »

    « La mobilisation des législatives est finie. Les Français sont désormais dans une distance critique plus forte », explique Jérôme Sainte-Marie, le directeur du département politique-opinion de CSA. « Le pouvoir politique se retrouve pour beaucoup d'entre eux de nouveau dans une position de faiblesse et d'impuissance face aux difficultés économiques. » L'opinion « ne s'attendai t pas à des miracles, mais espérait un peu, ajoute-t-il. Le retour sur terre est douloureux. » Une certaine déception commence notamment à poindre dans l'électorat de gauche. C'est dans celui-ci que François Hollande et les ministres reculent le plus.

    « Il y a un hiatus entre la parole politique et la réalité économique, qui génère de la désillusion », insiste Jérôme Sainte-Marie. S'y ajoute une grande inquiétude, notamment face aux mesures de rigueur à venir. Une cure d'austérité non encore clairement annoncée mais déjà en filigrane dans le discours gouvernemental. « Ce "profit warning" rampant a des effets très anxiogènes », souligne-t-il. En particulier chez les cadres et les professions libérales, les catégories socio-professionnelles qui ont le plus retiré leur confiance au duo exécutif en un mois.

    Le collectif budgétaire mercredi prochain et le sommet social la semaine suivante éclairciront le paysage et contribueront peut-être à dissiper les doutes et les interrogations préjudiciables à François Hollande et à Jean-Marc Ayrault. A moins qu'ils ne les accentuent.

     

    Source : lesEchos.fr


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  • La société Wexler commercialise le tout premier e-Reader souple. Un nouveau pas vers la convergence entre papier électronique et papier journal ? L’utilisateur français devra attendre pour le vérifier : le produit n’est pour le moment disponible qu’en Russie (Infographie).

     Photo LG

    On n’en est pas encore au papier journal plié en quatre, mais on s’en rapproche. Flex One est la toute première liseuse électronique… flexible ! La tablette utilise un écran fabriqué par LG, le géant coréen. Dans cette pub russe (Flex One n’est commercialisé qu’au pays de Poutine), la liseuse dévoile ses dons de contorsionniste à la 57ème seconde.

    Source : http://www.sciencesetavenir.fr/high-tech/20120626.OBS9669/le-papier-electronique-souple-est-commercialise.html


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  • Espagne : les seniors prennent la relève des «indignés»


    Des retraités ont lancé leur propre mouvement de contestation contre l'austérité, pour soutenir leurs enfants et petits-enfants.

    On connaissait les seniors japonais prêts à se rendre à Fukushima pour épargner aux plus jeunes les conséquences des radiations. En Espagne, les personnes âgées veulent elles-aussi prêter main forte à leurs enfants et à leurs petits-enfants. Par le biais de manifestations et d'occupations de banques ou d'institutions, ces retraités, qui revendiquent leur filiation avec le mouvement des «indignés», espèrent bien rétablir la «justice sociale», en particulier en luttant pour la protection et l'amélioration de l'État-providence. Leur leitmotiv? «Ne pas se résigner sur la fatalité de la crise».

    «Une vie pire que la nôtre»

    «L'idée de base, c'est que nous avons réalisé que nos enfants et nos petits-enfants avaient comme perspective une vie pire que la nôtre. Et qu'il fallait reprendre la lutte pour défendre nos droits», déclare à l'Agence France-Presse Celestino Sanchez, l'un des fondateurs du groupe âgé de 63 ans. Selon une étude récente de la Croix Rouge de Catalogne, où a débuté le mouvement, les seniors sont devenues «un pilier indispensable pour pallier les séquelles de la crise»: 20% d'entre eux apportent une aide financière à l'un de ses enfants, 10% une aide alimentaire et 6,5% accueillent un enfant chez eux.

    Facilement reconnaissables à leurs sifflets et à leurs gilets de sécurité jaunes, sur lesquels est inscrit «Non aux privatisations. Non à la corruption et à la spéculation», ces retraités se sont donnés le nom de YayoFlautas, inspiré de «iaio», qui signifie «papy» en catalan. Le mot «flautas» est quant à lui une réponse aux récents propos tenus par la présidente de la région de Madrid, Esperanza Aguirre, qui avait traité les indignés de «perroflautas», surnom péjoratif désignant de jeunes marginaux.

    Le système bancaire en ligne de mire

    Pacifiques, les YayoFlautas s'en prennent en particulier aux banques, en occupant leurs locaux brièvement, le temps de manifester en fanfare et de lire leurs manifestes dénonçant «l'argent pour sauver une oligarchie, et non pour les citoyens». «Le secteur bancaire est absolument honteux. Les mauvais gestionnaires, ceux qui nous ont coulé, sont partis avec des millions en retraite anticipée», a par exemple déclaré l'un des membres à la BBC. Interrogée par l'Agence France-Presse, Victoria Lillo, une autre membre du mouvement, s'insurge: «On ne peut pas tolérer que Bankia jette dehors des familles. Si elle est nationalisée [le sauvetage a couté 23,5 milliards, NDLR], elle est à nous et ses logements aussi».

    Après Barcelone, les YayoFlautas sont désormais présents à Madrid, Séville, Cordoue ou Valence.

    Source : http://www.lefigaro.fr/international/2012/06/28/01003-20120628ARTFIG00536-espagne-les-seniors-prennent-la-releve-des-indignes.php


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  • Les jeunes Espagnols se réunissent en assemblée de quartier

    En Espagne, la crise se montre particulièrement violente envers les jeunes. Presque un jeune Espagnol sur deux est actuellement sans emploi. Ils sont ainsi des milliers à vivre bien en dessous du seuil de pauvreté. Alors, ces jeunes cherchent des solutions nouvelles pour s'en sortir : un mode de vie parallèle fait de troc, de débrouille et de solidarité.

    La misère peut sembler moins pénible au soleil. Mais, à 24 ans, on espère un peu mieux que d’être les visages de la crise espagnole. 45% des moins de 25 ans sont sans-emploi. Alors, lorsqu’on croise dans les rues de Madrid Alexia et Enrique, une cigarette roulée à la main et quelques oranges au fond d’un sac plastique, il ne faut pas s’imaginer qu’ils sont des marginaux. Elle termine une maîtrise en philosophie et lui est licencié en technique audiovisuelle. Et, comme beaucoup d’universitaires aujourd’hui en Espagne, ils sont confrontés à un marché de l’emploi totalement bouché.

    Enrique explique que "pour trouver un travail, certains jeunes suppriment de leur CV leurs diplômes. Car les supermarchés ou les bars, par exemple, ne veulent pas de personnes surdiplômées".

    Alexia poursuit : "C’est difficile parfois, mais cela nous force à mettre en place des réseaux de solidarité. Par exemple : s’il va travailler une semaine mais que la semaine suivante il ne trouve rien, ce n’est pas un drame car, comme nous mettons en commun nos revenus, le concept même de l’argent n’est plus tout à fait le même".

    Un nouveau modèle de société 

    Et c’est ainsi tout un modèle de société qu’une partie de la jeunesse espagnole est en train de redéfinir. Depuis le mouvement des indignés, chaque quartier tient une assemblée hebdomadaire. Santé, emploi, logement : chacun y va de son opinion ou de sa solution. La crise semble même avoir fait chuter les frontières entre les générations.

    "Nous nous réunissons dehors pour la visibilité. Il faut que les gens sachent que sortir dans la rue n’est pas quelque chose de mal, les espaces publics appartiennent aux riverains et, si nous ne les utilisons pas, nous allons les perdre", explique un des participant d’une assemblée.

    Le troc remplace le système monétaire 

    Derrière les murs de la ville se cachent parfois, des endroits singuliers : dans un espace laissé vacant par la mairie, des dizaines de jeunes viennent chaque jour afin de donner un sens à leur quotidien.

    Dans une salle transformée en atelier Carlos, diplômé en langues germaniques, a abandonné ses rêves d’interprétariat pour fabriquer des instruments de musique. "J’ai le sentiment que, en fait, tout ce système c’est le retour au troc. Tu donnes et tu reçois en échange et, finalement, pendant tout le temps que je passe ici, je n’ai plus besoin de traiter avec le système monétaire. Et c’est ça qui me plaît", témoigne-t-il.

    Occuper des bâtiments bancaires 

    Malgré la crise, de nombreux jeunes gardent le ventre plein et les mains occupées. Mais qu’en est-il du toit au-dessus de leur tête ? Comment payer un loyer quand on n’a que 300 ou 400 euros par mois, souvent moins ? En Espagne, 3 millions de logements sont vides aujourd’hui. Alors, certains ont décidé de se les approprier. Pour se loger, certains vont même jusqu'à occuper les bâtiments d'une banque, symbole pour eux de l'injustice sociale.

    Sur le seuil d’un bâtiment qui appartient à Bankia, un gardien surveille. Notre équipe décide d’y entrer anonymement. A l’intérieur, des dizaines de jeunes ont décidé d’occuper les lieux. Après plusieurs tentatives d’expulsion, la banque a finalement renoncé à les mettre dehors, car l’opinion publique espagnole soutient cette jeunesse en difficulté.

    Ce ne sont pas des squatters 

    Ils  utilisent le gaz, l’eau et l’électricité gratuitement. Tout y est récupéré et recyclé. Et chacun apporte sa contribution à la vie commune. Surtout, ne les traitez pas de squatters : occuper une banque est avant tout pour eux l’ultime symbole de la justice sociale. "Quand Bankia était une entreprise privée, elle spéculait sur un bien de première nécessité que sont les logements en les gérant comme n’importe quel autre bien", explique l’avocate Lidia Posaida.

    Si Bankia ne permet pas aux caméras d’entrer c’est parce qu’elle ne veut pas qu’on associe son nom aussi directement à une double injustice sociale : d’une part d’être à l’origine de tant d’expulsions et puis d’être le bourreau des nouveaux occupants.

    Des milliers d’Espagnols sont contraints d’occuper des bâtiments pour survivre. Le futur, ils préfèrent ne pas trop y penser. Mais la crise qui frappe leur pays aujourd’hui est peut-être pour ces jeunes l’occasion ultime d’inventer un autre monde.

    Fr. Mazure et M. Saccomano à Madrid  

     

    Source : http://www.rtbf.be/info/monde/detail_la-crise-force-les-jeunes-espagnols-a-inventer-un-autre-mode-de-vie?id=7794984

     


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  • Democracy


    Nous n’avons plus rien à faire dans le “Nato“, parce qu’il s’agit là d’un “machin” américain, et qui n’a désormais plus vocation, depuis la disparition de la menace soviétique, qu’à défendre les intérêts de l’Amérique, lesquels, tels que les comprennent ces Américains, sont devenus au fil des ans, éloignés, et parfois même, opposés aux nôtres.



     D’autre part, il est temps que cette appellation “alliance“ cesse de faire encore illusion. Car il est connu que “l’empire” ne possède pas d’alliés, et ne possède que des “vassaux”, tels que celui qu’ont fait de nous depuis quelques décennies déjà, les dirigeants de ce pays, bien mal inspirés en ce domaine des relations étrangères, tout comme dans les autres d’ailleurs. Ceci, pour tenter de faire oublier aux citoyens, leur totale insuffisance, en se prétendant alors par tout leur cinéma d’alliés indéfectibles, de taille à jouer dans la cour des grands.

    Il est manifeste qu’alors même que notre nation ne se connait nul ennemi à l’horizon, nous avons été engagés, du Liban à l’Afghanistan, en passant par la Somalie, l’Irak, et la Libye, dans des conflits dans lesquels nous n’avions absolument rien à y faire, rien à y gagner, tout à y perdre, et par le fait desquels nous avons justement perdu toute notre crédibilité de puissance indépendante, qui constituait jusqu’alors, l’élément indispensable de notre efficacité diplomatique.

    Tout ceci, en nous voyant confinés dans le rôle humiliant de supplétifs serviles, accrochés comme des poissons pilotes sur le dos du requin, en quête d’une reconnaissance par la puissance dominante. Celle-ci, ainsi ceinte de ce lamentable cortège se proclame sans rire, “communauté internationale”, et justifie au prétexte éculé constamment réitéré, de défense universelle de la veuve et de l’orphelin, son obsession belliciste, maladive, par laquelle ses citoyens montrent que leur pensée ne se différencie en rien, de celle de l’homme des cavernes.

    Il n’est alors qu’à constater dans quel état de totale désolation, ont été abandonnées les contrées ayant vu le passage chez elles de ces “bienfaiteurs”, porteurs de la “démocratie”, après que par les siècles précédents, ils se soient dits porteurs de la foi et de la civilisation, pour comprendre qu’au-delà même des éternelles histoires de défense de leurs seuls intérêts, pour lesquels elles n’eurent de cesse de guerroyer, c’est afin de maintenir leur domination que les nations prédatrices dites de l’occident, s’emploient à se trouver partout des guerres à faire.

    Et quand les prétextes leur manquent, elles ne sont en rien gênées de se les fabriquer de toutes pièces, en instrumentalisant çà et là, des hordes d’exaltés doctrinaires, sanguinaires, en rébellions armées, sous les appellations fumeuses de mouvements de libération, lesquels lors de leurs défaites militaires, et afin d’enfumer les “gogos”, pour lesquels leur connaissance des faits ne peut s’établir que par la désinformation dont les gavent les médias propagandistes, deviennent alors le “brave peuple désarmé”, succombant sous les coups d’un tyran.

    Ainsi, ce Nato n’est-il devenu qu’un gigantesque monstre malfaisant, un “ogre“ qui, pour sa survie, s’alimente de “sacrifice humain”, et pour pouvoir continuer à en faire à la fois, l’instrument de leur domination sur les autres, et celui de camouflage des difficultés internes, par des aventures extérieures, les dirigeants des nations prédatrices se trouvent sans cesse en quête de conflits, bien sûr, contre des nations modestes incapables de leur rendre les coups.

    Il est remarquable à ce sujet que, quoi qu’ils fassent, les puissants échappent à leur réprimandes, et que tous ceux qui aujourd’hui, promettent des beignes aux Syriens et aux Iraniens, parce qu’ils s’imaginent que l’affaire sera facile, là où ils se trompent lourdement, se sont montrés bien moins “humanistes”, lors des affaires de Tien Am Men, ou de Tchétchénie.

    Sortir de cette association de malfaiteurs, dont la complicité à ses méfaits, est de nature à faire peser sur nous bien plus de menaces, qu’elle ne nous en met à l’abri, devrait être un geste “d’intelligence”, de la part du nouveau locataire du Palais.

    Bien sûr, ceci nécessiterait “qu’il en ait”, ce dont sa progéniture semble témoigner, mais surtout, qu’il ne soit pas lui aussi soumis comme le fut l’autre, à l’influence d’un lobby malfaisant, mais là, nous pouvons avoir les plus grandes, et les plus légitimes, inquiétudes...


     Paris, le 25 juin 2012
     Richard Pulvar

     

    Source : Agoravox via http://surfacelibre.blogspot.be/2012/06/quand-une-alliance-defensive-devient.html

     

     


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  • Etttttt Boum! Cela fait longtemps qu’on a pas eu certains articles sur le soleil, Fukushima, ou encore sur l’économie florissante des États-Unis avec ses banques qui tombent comme des mouches, ses villes qui font faillites, ses états qui sont au plus mal… On se rattrape avec Stockton! 300 000 habitants et une grosse faillite à la clé, mais ce n’est qu’une ville parmi d’autres à ne plus avoir d’argent… 

    Etats-Unis: une ville de 300.000 habitants en cessation de paiement

    Stockton, une ville californienne de près de 300.000 habitants, s’est déclarée en cessation de paiement après une longue crise budgétaire, devenant la plus grosse municipalité américaine à faire faillite, a-t-on appris mercredi auprès des autorités de la ville.

    Le conseil municipal de Stockton, un port fluvial situé à une centaine de kilomètres à l’est de San Francisco, a entériné mardi soir la faillite de la ville, après l’échec de négociations avec ses créanciers.

    Un plan d’urgence a été adopté, prévoyant de lancer le processus de restructuration de la dette dans le cadre du code américain des faillites.

    « La ville enclenchera (la procédure) d’ici à vendredi », a précisé mercredi à l’AFP Connie Cochran, porte-parole de la mairie.

    Les fonds généraux, qui financent les services publics — police, pompiers, bibliothèques… — sont en déficit de 26 millions de dollars, sur un budget annuel total de 155 millions, précise un communiqué de la municipalité.

    Le budget total de Stockton s’élève à 521 millions de dollars, dont 366 millions sont sécurisés et ne peuvent servir à éponger le déficit.

    Sur les trois dernières années, la ville a dû faire 90 millions de dollars d’économies pour colmater son budget, « en réduisant les salaires et retraites de ses employés », précise le communiqué.

    « La ville est déjà insolvable pour ses dépenses courantes et continuer à réduire les dépenses finirait pas porter atteinte à la santé et à la sécurité des citoyens », explique la municipalité.

    « C’est la décision la plus difficile et la plus déchirante que nous ayons été amenés à prendre », a déclaré le maire, Ann Johnston.

    Le plan d’urgence, en vigueur pendant le processus de restructuration, prévoit l’arrêt du remboursement des dettes, de nouvelles baisses de salaires pour les fonctionnaires et l’abandon de la contribution financière de la ville aux assurances maladies des retraités.

    Stockton, comme beaucoup de villes américaines, a subi de plein fouet la crise immobilière. Après avoir beaucoup construit, elle est aujourd’hui la deuxième ville des Etats-Unis en termes de taux de saisies.

    C’est aussi la deuxième ville la plus violente de Californie après Oakland, dans la banlieue de San Francisco.

    Source: Boursorama.com via http://lesmoutonsenrages.fr/2012/06/28/etats-unis-une-ville-de-300-000-habitants-en-cessation-de-paiement/ 


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  • Facebook, instrument de l’impérialisme 2.0

    Promu comme l’instrument de la « révolution » par les régimes occidentaux, la réalité du site communautaire Facebook est toute autre pour ceux qui sont du mauvais côté de la « démocratie ».

    En effet, la plateforme relaie depuis plusieurs semaines des pages appelant au lynchage et à l’assassinat de citoyens et des fonctionnaire syriens, accusés d’être favorables à leur gouvernement qualifié de « sanguinaire ».

    Ainsi la page anti shabiha invite à envoyer les coordonnées et les descriptions complètes de ces personnes, considérées par les auteurs de la page comme des « ennemis de Dieu ».

    - Connaissez-vous des gens proches de fonctionnaires, de soldats ou qui sont membres de leur famille ?

    - Pouvez-vous fournir photos, identité complète, téléphone, lieu de résidence, collègues de travail, identité des enfants ?

    La délation et les menaces ne se limitent pas aux fonctionnaires et à l’armée. Tous les citoyens patriotes sont visés. Ainsi la page fournit une liste de personnes à exécuter comprenant entre autre le maire d’une commune, l’entraineur d’une équipe de sport, des restaurateurs et des commerçants. Les responsables de l’« ONG » (sic) fournissent aussi photos et adresses de personne accusées d’avoir manifesté en faveur du gouvernement ou d’arborer des tee-shirts favorables au président Assad.

     

    Les miliciens de l’ASL et les médias occidentaux et du Golfe justifient cette politique de terreur en qualifiant les victimes de shabiha, c’est-à-dire de « miliciens pro-régime », ouvrant ainsi la possibilité d’éliminer arbitrairement tout Syrien soutenant son pays face à l’agression étrangère ou soutenant son gouvernement [1].

    En absence de textes pertinents dans le droit international, la multinationale de la Silicon Valley et ses dirigeants ne risquent absolument rien en permettant la diffusion de tels appels au meurtre. Cependant, Facebook peu désormais être considéré comme un « média de la haine », au sens donné par l’Unesco à cette expression.

    Dans le passé, la secrétaire d’État étasunienne Hillary Clinton s’est publiquement félicitée du rôle joué par Facebook dans les changements de régimes du printemps « arabe », en Égypte, en Tunisie et en Libye.

    Son fondateur Mark Zuckerberg était notamment l’un des participants de la conférence 2011 du groupe de Bilderberg, le club de relations publiques de l’OTAN [2].

    Le jeune milliardaire fut aussi l’un des convives ultra-vip du diner grandiose organisé en l’honneur de Shimon Perez à Washington lors de sa réception de la « Médaille de la Liberté » le 13 juin dernier.

    Zuckerberg a personnellement supervisé la création et la promotion de la page officielle du président israélien, lancée en mars dernier et créé une campagne vidéo intitulée « Be my friend for peace » (deviens mon ami pour la paix), où figurent notamment les pacifistes et militants des droits de l’homme Nicolas Sarkosy, David Cameron, Recep Erdogan ou encore la reine Elizabeth II d’Angleterre.

    L’objectif de l’opération est d’assurer la promotion d’Israël en créant « une communication avec des citoyens de pays qui n’ont pas de relations diplomatiques avec Israël, en mettant l’accent sur la jeunesse du monde arabe ».

    Présenté par la communication occidentale comme un soutien « jeune » et « branché » aux « révolutionnaires », Facebook est aujourd’hui un élément clé du dispositif de propagande de impérialisme « 2.0 » des États-Unis et d’Israël.



    Source : 
    http://www.voltairenet.org/Facebook-instrument-de-l 


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  • Chaque pays choisit les libertés qu’il entend promouvoir, et il n’existe pas de modèle. Mais quand ce choix a été fait, on trouve deux régimes : celui de la liberté comme un bloc, et celui d’une construction alambiquée avec des principes, des conditions, des exceptions, des circonstances et des interprétations. Les US étaient une référence pour le premier modèle, assumant ce qu’est une liberté, mais tout crispés sur leurs petites peurs, ils sont entrain de vendre tout çà. L’arrêt de la Cour Suprême rendu ce 25 juin dans l’affaire du contrôle au facies illustre ce recul. 

    La Cour devait se prononcer sur la conformité à la Constitution d’une loi entrée en vigueur en juillet 2010 en Arizona, Etat du Sud-Ouest qui a une frontière commune avec le Mexique. La loi, n° SB 1070, comprenait quatre dispositions voyouses, instaurées pour endiguer l’invasion par les étrangers : 

    - le contrôle, même sans motif, du statut migratoire de toute personne soupçonnée d'être illégalement aux Etats-Unis, donc le contrôle au facies ; 

    - l'obligation pour tout immigré de pouvoir présenter des papiers à tout moment ; 

    - l'interdiction de travailler ou de rechercher un emploi en l'absence de papiers ; 

    - l'arrestation sans mandat de toute personne suspecté d'être clandestin. 

    La question posée était de savoir si un Etat fédéré peut imposer sa petite législation anti-immigrée, alors que la question relève par principe du pouvoir fédéral. 

    La Cour suprême a rendu sa décision hier, et elle a annulé les trois dernières dispositions, confirmant la compétence de l’Etat fédéral : « L’Arizona a peut-être des frustrations compréhensibles face aux problèmes provoqués par l'immigration illégale, mais l'Etat ne peut pas mettre en œuvre des politiques qui remettent en cause la loi fédérale ». 

    En revanche, le contrôle au faciès, qui était la mesure la plus controversée, a été reconnue licite. Selon la Cour, le caractère systématique des contrôles de police prévu par la loi ne constitue pas un empiètement sur les prérogatives de l'Etat fédéral. L'Etat fédéral est mis en échec sur la défense des libertés. Les latinos, qui sont les arabes du coin, peuvent contrôlés à tout moment sans autre motif que d’avoir une tête de latinos. Jan Brewer, gouverneur républicain de l'Arizona, a salué une « victoire du droit ». 

    C’est très mauvais pour Obama, qui flippe en attendant pour la fin de semaine l’arrêt sur la réforme du système de santé, car Mitt Romney est à fond sur ces questions d’immigration, et ça fait pas malin pour un président black de se faire fourguer le contrôle au faciès. 

    Alors, Obama a publié un communiqué mi-chèvre mi-choux, histoire de masquer cette belle victoire du racisme : « Je reste inquiet des conséquences pratiques de la disposition de cette loi qui perdure et qui permet aux forces de l'ordre locales de vérifier le statut migratoire de quelque personne que ce soit pour peu qu'elles la suspectent d'être aux Etats-Unis illégalement. Aucun Américain ne devrait vivre ainsi suspecté juste à cause de son apparence ». 

    Pour le coup, la situation est plus claire en France, le Conseil constitutionnel ayant condamné ces pratiques dans sa décision n° 93-323 DC du 05 août 1993 relative aux contrôles d’identité :« La pratique de contrôles d'identité généralisés et discrétionnaires serait incompatible avec le respect de la liberté individuelle. L'autorité concernée doit justifier, dans tous les cas, des circonstances particulières établissant le risque d'atteinte à l'ordre public qui a motivé le contrôle ». 

    Et quant toi, mon brave ami Obama qui prend ton petit air brimé devant les stupéfiants arrêts de la plus réac des cours, je te propose de petites idées sympathiques : tu t’engages pour la ratification du Pacte des Droits Civils et Politiques de 1966 et du Protocole I qui permet les recours individuels devant le Comité des Droits de l’Homme de l’ONU ; ensuite du fait de même pour soumettre les US à la juridiction de la Cour Interaméricaine des Droits de l’Homme. C’est tout simple : la qualité d’un Etat de droit est de se soumettre au contrôle des juridictions internationales. Pour le reste, laisse faire la si vaillante société civile, qui s'est très bien mobilisée contre cette loi SB 1070. Tu verras aussitôt ta funeste Cour Suprême prendre des airs de veille pomme fripée. 

    Source : http://lesactualitesdudroit.20minutes-blogs.fr/ 
     via "ALTER INFO"

     

     


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    Eric Holder fait face jeudi à un vote de défiance de la Chambre des représentants. L'opposition républicaine lui reproche de camoufler, avec l'appui de Barack Obama, les responsabilités du fiasco d'une opération secrète.

    En pleine campagne pour sa réélection, Barack Obama fait face au plus gros scandale qui ait éclaboussé son mandat. L'affaire «Fast and Furious», c'est d'abord l'histoire d'un fiasco policier retentissant.

    En 2009, l'Agence fédérale de lutte contre le trafic d'armes monte une opération visant à piéger les cartels mexicains qui s'adonnent au trafic d'armes aux frontières américaines. Pour remonter ces filières, les enquêteurs imaginent un procédé simple, mais osé: faire passer eux-mêmes 2000 armes en contrebande, pour suivre leur parcours à la trace. Problème: les armes se perdent dans la nature. Par la suite, selon un rapport parlementaire qui révèle le fiasco, au moins 122 de ces armes seront utilisées pour perpétrer des crimes au Mexique. Encore plus choquant pour l'opinion américaine: deux d'entres elles seront retrouvées sur la scène du meurtre d'un garde-frontière américain, en Arizona.

    Pour faire la lumière sur les responsabilités dans cet échec, les parlementaires de la Chambre des représentants lancent une enquête en février 2011. La Chambre chargée de superviser les activités du gouvernement demande alors à Eric Holder, ministre de la Justice de l'Administration Obama, de coopérer aux investigations. Celui-ci remet aux parlementaires 7600 documents concernant l'opération, mais rechigne à en dévoiler certains autres. Face à l'insistance de la Chambre, Barack Obama vole au secours de son ministre le 20 juin, en faisant valoir le «privilège de l'exécutif». Sorte de joker du président, cette disposition lui permet de s'opposer aux demandes du Parlement pour protéger des secrets liés à la sécurité du pays.

    Barack Obama en mauvaise posture

    Au Parlement, majoritairement républicain, le sang des représentants ne fait qu'un tour face à ce «coup de force» du président démocrate. «Votre invocation du privilège peut avoir deux significations», réagit Darrell Issa, président républicain de la commission parlementaire chargée de superviser les activités du gouvernement. «Soit vous ou vos plus hauts conseillers êtes impliqués dans l'opération ‘Fast and Furious' et ses conséquences, (...) soit vous avez recours au pouvoir discrétionnaire du président que vous savez injustifié, seulement pour faire obstruction à l'enquête du Congrès».

    Accusant le ministre de la Justice d'outrage au Congrès, le président de la Chambre des représentants, le républicain John Boehner, a annoncé pour jeudi un vote de défiance à son encontre. Si la Chambre vote cette défiance, le procureur de Washington - employé du ministère de la Justice - sera amené à décider s'il inculpe Eric Holder. La Chambre peut aussi voter une deuxième résolution qui lui permettra d'aller directement au tribunal pour contraindre le ministre à se plier aux exigences de l'enquête.

    À travers Eric Holder, c'est bien évidemment Barack Obama qui est visé. Les républicains ne peuvent guère lui reprocher les méthodes utilisées par l'Agence de lutte contre le trafic d'armes, qui ont été imaginées sous l'administration Bush. Ils n'ont par ailleurs rien, a priori, contre l'invocation du privilège exécutif, utilisé six fois par le même George W.Bush. Ce qui est gênant pour le président démocrate - qui le fait pour la première fois - c'est d'utiliser ce procédé peu transparent en pleine campagne électorale et, surtout, alors qu'il s'y était opposé tout au long de sa carrière de sénateur. L'opposition a donc beau jeu de relever les contradictions, voire l'hypocrisie d'Obama.

    Source : http://www.lefigaro.fr/international/2012/06/27/01003-20120627ARTFIG00771-le-ministre-de-la-justice-americain-dans-la-tourmente.php

     

     


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    Pendant plusieurs années, une journaliste spécialisée a enquêté sur les polluants chimiques qui menacent nos enfants. Le Bisphénol A en tête de liste… 

    BRUXELLES Anne-Corinne Zimmer est une journaliste française, spécialisée dans les questions environnementales et de santé publique. En 2007, elle publie une première version (étoffée et rééditée depuis) de son livre Polluants chimiques. Enfants en danger. Sans forcément provoquer de tollé, elle voit alors les choses évoluer.

    En dénonçant, notamment, la présence nocive du Bisphénol A (BPA) – pouvant causer des malformations génitales et freiner le développement de l’enfant – dans notre environnement direct et, surtout, dans celui des nourrissons (dans leurs biberons en plastique et autres ustensiles), Anne-Corinne Zimmer a mis en évidence les résultats de centaines d’études accablantes en la matière.

    Étonnamment, personne à l’époque n’a tenté de la contredire. “J’étais inattaquable, je m’appuyais sur des données scientifiques et des constatations de l’Autorité européenne de sécurité des aliments.” Personne n’a cherché à la faire taire (du moins dans cette affaire du Bipshénol A), bien au contraire. “Très vite, les industriels ont dû chercher une solution de remplacement notamment pour les biberons en plastique. Ils savaient très bien, en 2007, que le BPA était depuis longtemps sous la loupe en raison de sa toxicité. Les grandes firmes tentaient juste de gagner du temps afin de trouver une alternative.”

    Depuis janvier 2011, le Bisphénol A est interdit en Europe dans les biberons et autres ustensiles à destination des bébés. Pourquoi la toxicité de ce composé chimique a mis autant de temps avant d’être révélée au grand public ? 

    “Pour plusieurs raisons. D’abord, l’essentiel de la littérature scientifique sur le sujet a été rédigé en anglais. Et ces études prennent du temps, des années parfois. C’est difficile de vulgariser pour le grand public des études scientifiques aussi pointues. Et puis, il ne suffit pas d’une ou deux études pour corroborer l’histoire. Les autorités sanitaires en réclament plusieurs pour établir la toxicité de telle ou telle molécule. C’est infiniment long de réitérer ces études sur plusieurs lignées de souris en laboratoire.”

    Le sujet est anxiogène aussi, il peut vite créer une psychose auprès de la population, étant donné que le Bisphénol A est nocif pour les bébés… 

    “On m’a dit en effet que ce sujet était anxiogène. Mais mieux vaut être informé et agir en connaissance de cause. Quand ce livre a été publié la première fois, beaucoup de mamans se sont inquiétées sur les forums Internet. Mais en plus de les informer, il faut leur trouver des alternatives, on ne peut pas laisser les gens dans l’inquiétude. Pour les biberons en plastique, la solution de rechange a été les biberons en verre. Et, non, ils ne cassent pas vite ! Au Japon, d’ailleurs, où ils se sont vite inquiétés de la présence de BPA, il n’y a plus que des biberons en verre.”

    Durant vos recherches, avez-vous été choquée par ce que vous découvriez ? 

    “Les 100 premières études que j’ai consultées m’ont choquée. Cela faisait 10 ans en fait que les industriels connaissaient la nocivité du BPA. Dès ses origines, cette substance a été définie comme œstrogénique. Mais ce sont surtout les recommandations en termes de nutrition, qui existaient il y a encore quelques années, qui m’ont le plus choquée. On recommandait aux gens de manger du poisson gras 3 fois par jour. C’est une hérésie ! Ces poissons sont hautement toxiques, ils sont contaminés aux PCB. Et c’est le cas pour tous les poissons en Europe, du saumon au flétan ! Je l’ai dit, un jour, lors d’une émission de radio. Directement, la station a reçu un appel du ministère français de la Pêche qui voulait me faire taire. Mais un mois plus tard, l’Agence française alimentaire revoyait ses recommandations et déconseillait aux enfants de moins de 3 ans et aux mamans de manger du poisson gras.”

     

    Interview > Ch.V.

     

    Source : http://www.dhnet.be/infos/societe/article/399862/la-toxicite-du-bisphenol-a-etait-connue-depuis-plus-de-10-ans.html#comments


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    A l'origine, Porsche voulait absorber Volkswagen, mais l'inverse s'est produit.

    «Nous voulons parvenir à groupe automobile intégré aussi vite que possible dans des conditions raisonnables économiquement», a affirmé à Stuttgart Martin Winterkorn, patron à la fois de la holding Porsche ( 40.31 -1.47%SE et du groupeVolkswagen (VW 115.65 -1.62%. En septembre, les deux constructeurs avaient annoncé qu'ils ne parviendraient pas à fusionner avant la fin 2011.

    La remise en question du plan initial a fait suite aux risques juridiques liés à des plaintes de plusieurs fonds d'investissement américains et à une enquête ouverte en Allemagne. En lieu et place de la fusion, les deux groupes ont opté pour un rachat de Porsche par Volkswagen, qui détient déjà 49,9% du capital du constructeur de voitures de sport.

    Obstacle fiscal

    Cette nouvelle option serait toutefois coûteuse sur le plan fiscal, du moins si elle était sans autre mise en oeuvre avant 2014. Ce rachat «n'est qu'une question de temps» et sera finalisé «entre 2012 et 2014», avait indiqué M. Winterkorn en septembre. «Attendre aussi longtemps», c'est à dire 2014, «n'aiderait aucune des parties impliquées», a-t-il réaffirmé lundi.

    «C'est pourquoi nous avons examiné de près s'il existe des alternatives raisonnables économiquement pour réaliser un groupe intégré plus rapidement», a ajouté Martin Winterkorn. Cet examen approfondi n'est pas encore terminé, a-t-il précisé.

    Un rachat anticipé permettrait à Porsche de mener plus rapidement à bien son désendettement. Les entreprises pourraient en outre réaliser d'importantes synergies. Une telle perspective «serait aussi favorable au fisc allemand», qui pourrait dès lors profiter des gains plus importants de Volkswagen et de Porsche, a souligné le responsable des deux groupes.

    1,5 milliard d'euros

    «Porsche et Volkswagen étaient, sont et restent de bons contribuables», a lancé Martin Winterkorn, répondant à des articles de presse selon lesquels les deux groupes cherchent une nouvelle solution à peu de frais. L'autorisé fiscale de Stuttgart a laissé entrevoir un accord qui permettrait au nouveau groupe d'économiser jusqu'à 1,5 milliard d'euros en ne soumettant pas les réserves latentes à l'impôt.

    Source : http://www.tdg.ch/economie/entreprises/porsche-veut-s-integrer-vite-groupe-vw/story/22736552


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